Independent Dialogue
Geographical focus:
Afghanistan, Algeria, Angola, Argentina, Australia, Austria, Belgium, Benin, Brazil, Burkina Faso, Cameroon, Canada, Central African Republic, Chad, Chile, China, Colombia, Comoros, Congo, Côte D'Ivoire, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Denmark, Djibouti, Egypt, Equatorial Guinea, Eswatini, Ethiopia, European Union, France, Gabon, Gambia (Republic of The), Germany, Ghana, Greece, Guinea, Guinea Bissau, India, Indonesia, Iran (Islamic Republic of), Iraq, Italy, Jordan, Kenya, Liberia, Libya, Luxembourg, Madagascar, Mali, Mauritania, Morocco, Nepal, Netherlands, Niger, Nigeria, Peru, Portugal, Republic of Korea, Rwanda, Saudi Arabia, Senegal, Sierra Leone, South Africa, South Sudan, Sudan, Sweden, Syrian Arab Republic, Thailand, Togo, Tunisia, Uganda, United Arab Emirates, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, United States of America, Venezuela, Bolivarian Republic of, Viet Nam, Yemen
Main findings
La Concertation indépendante a regroupé plusieurs représentants d'OSC. Elle a permis de faire un diagnostic approfondi des systèmes alimentaires et de proposer des recommandations d'engagements à l'endroit des parties prenantes. Elle a établi les bases d'une synergie d'actions entre acteurs et le besoin de poursuivre les concertations sur divers thèmes pour des systèmes alimentaires durables, résilients et équitables. En perspective, il a été convenu de se revoir bientôt pour la priorisation et la planification des engagements ainsi que la définition de mécanismes de suivi-éval
... Read moreuation et stratégie de mobilisation des ressources nécessaires. La sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire se trouvera résolue avec les pratiques agroécologiques. Les recommandations d’engagements fortes retenues sont : A l’endroit de l’État - afficher une volonté politique claire pour l’agroécologie et les bios intrants à travers l’adoption et la mise en œuvre de stratégies, politiques et programmes conséquents de promotion de l’agroécologie et de l’agriculture biologique; - opérationnaliser les différents fonds nationaux au profit des systèmes alimentaires; - accélérer l’adoption de la stratégie nationale pour le développement de l’agroécologie en cours d’élaboration et veiller à sa mise en application; - adopter et mettre en œuvre des textes favorables à la promotion des fertilisants organiques et des biopesticides, mettre en place une structure de promotion de l’agriculture biologique et accompagner les initiatives privées dans le domaine; - intégrer des modules de production agroécologique dans les curricula d’enseignement dans les écoles professionnelles du secteur rural; - adopter des textes adaptés aux contextes du Burkina Faso pour la protection des populations contre les dangers des intrants chimiques et veiller à leur application rigoureuse; - Soutenir toutes initiatives de promotion de l'agroécologie (homologation des bios intrants, recherche-action paysanne et moderne, matériel et équipements adaptés à la production écologique, politique nationale) afin de faire de la production écologique le socle de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire du Burkina d'ici à 2030; - Développer des infrastructures de stockage et de conservation adaptées dans toutes les zones de production et de transformation des produits agricoles et alimentaires; - Désenclaver les principales zones de production agricole et de transformation agroalimentaire; - Inciter les opérateurs économiques / hommes d’affaires burkinabè à s’intéresser davantage au secteur agricole; - Réaliser des études prospectives dans les domaines agricoles en vue de définir une Politique Agricole (agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique) à long terme (au moins 50 ans) assortie de plans d’actions opérationnels. A l’endroit des coopératives/groupements de producteurs/Organisations de la Société Civile - sensibiliser la population sur les dangers liés au mauvais usage des pesticides, des engrais chimiques, des insecticides et leurs emballages pour un changement de comportement ; - inciter les producteurs à l’utilisation des bios intrants (fertilisants organiques et biopesticides) ; - sensibiliser les producteurs sur les impacts positifs des bios intrants sur leur santé, leur finance, sur l’environnement et la fertilité des sols permettant d’accroître durablement les rendements et les productions pour une sécurité et souveraineté alimentaire ; - appuyer l’État dans l’application de la loi à travers la mise en place d’organes de veille et d’interpellation issus de la société civile ; - Approcher les opérateurs économiques / hommes d’affaires burkinabè pour des partenariats fructueux dans le secteur agricole. A l’endroit des transformateurs et consommateurs - éviter l’utilisation des produits chimiques dans la préparation et la conservation des aliments (carbure, formol, etc.) ; - exiger de plus en plus des produits agricoles sains et sans danger. « L’adage dit qu’il vaut mieux dépenser plus pour des aliments de qualité que de dépenser moins et passer le restant de sa vie ou la plupart de son temps sur des lits d’hôpitaux » - alerter les services compétents pour tout évènement inhabituel constaté dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’environnement, de l’élevage, etc. (veille citoyenne) - Renforcer l’appui-conseil et formation aux transformateurs pour le respect des bonnes pratiques de transformation et d’hygiène - Renforcer la concertation / collaboration entre transformateurs et les structures de normalisation - Renforcer le contrôle qualité et appliquer rigoureusement la loi en la matière A l’endroit des distributeurs - Respecter les normes de conditionnement / emballages, de transport et de stockage des produits chimiques. A l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers et du secteur privé - Privilégier les produits locaux au détriment de ceux importés de même catégorie en s'imposant un quota d'au moins 50% (acheter au moins 50% de la production nationale avant d'importer des produits similaires et de substitution); - Financer le triple nexus (humanitaire, paix et développement) sur le long terme pour une résilience des populations aux vulnérabilités, aux chocs exogènes et au stress; - Respecter la souveraineté de l’État en octroyant des financements selon les priorités nationales et non selon les priorités des bailleurs Read less
Action Track(s): 1, 2, 3, 4, 5
Keywords: Data & Evidence, Environment and Climate, Finance, Governance, Human rights, Innovation, Policy, Trade-offs, Women & Youth Empowerment