Cible géographique:
Niger
Discussion topic outcome
(i) Les systèmes alimentaires jugés complexes avec des interactions multiples rendant difficile l’intégration systématique des actions nécessaires, utilisant l’approche système, pour les adapter aux besoins nutritionnels ; (ii) les mechanismes de financement des systèmes alimentaires ont besoin d’un réel changement des pratiques et de paradigme budgtaires publics et des donateurs pour tendre vers des fonds communs sectoriels en plus du fond d’investissement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (FISAN) et la banque agricole (BAGRI). Il faut donc changer note façon d
... Lire la suitee mobiliser et d’utiliser les ressources ; (iii) l’adoption des lois et des décisions qui ne sont pas systématiquement suivies des décrets ou arrêtés d’application rend difficile l’action des secteurs concernés ; (iii) les prix des fruits et légumes sont élevés en Afrique de l’Ouest en général et au Niger en particulier. Comment le Niger peut-il s’inspirer de l’experience du Kenya et de l’Afrique du Sud disposant des prix relativent bas desdits produits par exemple et comment mettre en place des politiques d’importations suivies pour combler les gaps actuels? ; (iv) la pertinence ou non des subventions d’intrants agricoles qui portent au Niger sur les équipements agricoles et les engrais et le besoin de les etendre aux actions post-recoltes ; (v) la pertinence de l’aquaculture au Niger et son avantage comparatif face aux contraintes de sa mise en place dans un contexte sous-régional où les pays côtiers sont plus avancés. Les importations ne peuvent-elles pas être la meilleure option dans ce cas? Les defis des pêches artisanales et l’empoissonnement des mares ont été évoqués notamment la surexploitation ou plutôt les faibles capacités de production par rapport aux besoins ; (vi) l’accès est difficile aux sémences adapteés des legumes comme la tomate durant toute l’année pour éviter des baisses de production et d’accès saisonniers des légumes frais produits au Niger. Comment rendre les innovations technologiques semencières plus accessibles aux petits exploitants ruraux et péri-urbains ? (vii) la nécessité d’insister sur la biofortification par sélection végétale pour ne pas ouvrir la porte aux aliments biofortifiés par transgénese ou organismes génétiquement modifiés (OGM) ; (viii) la recherche et l’innovation sur les systèmes alimentaires coûte chère et est sous-financée, c’est pourquoi il faut des priorités bien définies centrées sur des technologies innovantes pour les petits exploitants par exemple pour le financement public. Il est également suggéré des coopérations et collaborations avec des institutions sous-regionales pour mutualiser les efforts. Le financement public de ce secteur doit être prévisible dans la durée pour percevoir ses dividendes; (ix) la vulgarisation agricole progrèsse grâce à la création de l’Agence de Promotion du Conseil Agricole et un projet d’envergure nationale d’amélioration de la vulgarisation agricole avec des approches nouvelles d’adaptation des besoins aux marchés ; (x) les petits exploitants qui produisent 70% des calories disponibles doivent être protégés par rapport au gros business agricole même si ce dernier n’est pas encore fréquent mais en progression ; (xi) l’utilisation de la terminologie qualifiant les systèmes alimentaires (durable, équitable, sain, sensible….) doit être harmonisée et maitraisée. Lire moins
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Mots-clés : Data & Evidence, Environment and Climate, Finance, Governance, Human rights, Innovation, Policy, Trade-offs, Women & Youth Empowerment